Poèmes divers
Poèmes divers
L'euro
Il était tout petit, il était tout nouveau.
C'était une monnaie qu'on appela ''€uro''.
Le Franc, la Lire, le Mark, aussitôt s'affolèrent,
Entraînant dans leur crainte Drachme ou bien Peseta,
Se demandant comment les poètes allaient faire
Quand toutes les monnaies ne rimeraient qu'en ''o''.
Comment la Peseta danserait la samba,
Le Franc rimerait il encore avec Amant
Et la Lire allait elle garder son beau sourire,
Le Mark du grand parc avait peur de mourir.
Alors ils se liguèrent autour d'un vieux porto
Dans une discussion que régit l'Escudo.
Ce fut un tintamarre dans l'Europe entière.
La confusion régnait chez tous les habitants.
Chaque monnaie pensait qu'elle était la meilleure
Et les marchés grimpaient quel que soit leur accent.
Mais un jour un poète arriva, leur disant
Que l'euro d'Allemagne avait forme gothique
Alors que le Français remplissait des barriques,
Celui de l'Italie avait l'accent chantant
L'euro d' Espagne, lui, dansait le flamenco.
Ils étaient différents, mais tous, étaient Euros.
Et ce fut grande joie à travers les pays.
L'Europe s'aggrandit, appelant les amis
La couronne tournait, le tolar s'amusait
Avec un escudo et le florin dansait.
Avec leurs souvenirs, ils étaient tous égaux,
On put compter sur eux pour partager l'Euro.
Et le poète alors put trouver le bon pied
Pour faire rimer Europe avec Amitié
Quand je regarde le miroir
Quand je me penche sur la vie,
Je vois le noir et les soucis
Quand je regarde le miroir,
Je vois mes rêves et mes espoirs.
A travers un miroir sans tain
Je suis passée tôt ce matin.
Toi tu me vois, moi j' te vois pas
Mais moi, je sais que tu me vois.
Je n'aime pas ce miroir vain,
C'est un tricheur, un bon à rien,
C'est un voleur, je ne peux pas
Rêver derrière ce miroir là.
Mais ce soir, en face de toi
Ce que tu vois, ce n'est pas moi
C'est mon reflet dans un miroir
Ce sont mes rêves et mes espoirs.
J'approche ma main de ta joue
Et mes doigts glissent vers ton cou
Ta peau de velours en frémit
Tu regardes et tu me souris.
Enfin, tu souris à la glace..
Suis je là ou bien suis je en face ?
Suis je là derrière le miroir
Ou derrière toi ? Que veux tu croire ?
Ne te retourne surtout pas
Je te protège de mes bras
La magie pourrait s'évanouir
Et la nuit noire nous engloutir
Quand je te vois dans le miroir
Je vis mes rêves et mes espoirs
Philosophie
J'ai pris le dico parce que le mot me tarabustait.
"Domaine d'activité de la pensée.........etc....."
"Sagesse acquise avec l'expérience des difficultés."
"Philosophe se dit de quelqu'un qui supporte les épreuves avec constance et résignation, qui prend la vie du bon coté."
Voilà pourquoi le mot me tarabustait ! J'essaie d'être philosophe !
Les gens disent que je suis trop ''bonne''
Mais souvent, ça rime avec ''conne''.
Je suis ''Bonne'' et le revendique,
Partout je mets de la musique...
Je ne suis pas ''trop'' quelque chose,
Je ne vois pas la vie en rose,
J'ai le cœur lourd de mon passé
Mais ce passé, je l'ai aimé.
Croyez vous que je me réjouisse
D'avoir pleuré sous les supplices ?
Mais à quoi bon le ressasser,
Cela reste dans mes pensées.
Je suis bonne, et je philosophe,
Les larmes aux yeux, je m'apostrophe,
La vie ça n'est pas du gâteau,
Mais il y a des moments si beaux !
Les gens disent que je suis trop bonne,
Que je ne ressemble à personne.
Je suis bonne, c'est ma pratique
Ma nature philosophique.
Fransoize Septembre 2013
Le curé du village
Qui sont ces gens d'ici qui disent croire en Dieu
Mais ne supportent pas le curé du village ?
Ils se sentent incompris, pensent ''hier était mieux''...
Ils disent ''il vient d'ailleurs'', et le croient d'un autre âge...
Qui sont ces insoumis tout pétris d'habitudes
Ne comprenant pas l'homme si différent d'eux.
Cet homme a des défauts, ils en font une étude,
Il ne répond ni aux critères ni à leurs vœux.
Ils sont intelligents, ces gentils qui regrettent
L'époque où les curés avaient bien plus de temps,
Ce sont de braves gens qui donnent à la quête
Mais s'insurgent souvent contre le changement.
D'un petit trait d'humeur, ils font une montagne
Et ne s'arrêtent plus, gravissant pleins de hargne
Les pentes de la haine en oubliant que Dieu
Avait béni ce prêtre qui se montre pieux.
Cet homme n'est pas seulement un curé de paroisse,
Il voyage au long cours, s'occupant des ados,
Des enfants, des parents, de Pologne à Rio,
Et chassant la misère, éloigne leurs angoisses.
Peut être sera-t-il le dernier dans les murs
De notre presbytère au jardin de curé.
Si celui-là s'en va, il n'y en aura plus....
Ne pourraient ils prier plutôt pour le garder ?
N'ont ils pas appris ''Aimez vous les uns les autres'' ?
Il est ''braque'', et alors, ces gens sont ils sans fautes ?
N'ont-ils pas compris qu'on peut aussi discuter,
Mettre sur table ensemble, rancoeurs et idées..
Ils sont intelligents, ils disent croire en Dieu
Mais se sentent incompris …..
Hier était-il mieux ?
Tous les aïeux du monde vous le diront souvent
''Dame, j'étions tout jeunot , c'étions ben mieux d'mon temps''
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