Fransoize

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Orage


                                       Orage.                   Août 2011





                              Orage,
                              Ô, Désespoir   de mon jardin.
                              Des perles sanguinaires écrasent les pistils.
Orage
Aux gouttes plombées de venin,
Pas une seule fleur ne résiste au grésil.

Orage!
Elles se couchent   pour le trépas,
Et leurs tiges blessées courbent le dos déjà.
Orage
Au ciel si noir,   au ciel chagrin,
Qu’est devenu le jour, il fait nuit ce matin.

Orage!
Il pleut des cordes d’eau glacée
Qui transperce la terre et ne l’abreuve pas.
Orage,
Il pleut parfois des coups de fouet
Qui lacèrent le sol ensanglanté et las.

Orage.
Triste constat : Après la pluie,
Pas une seule fleur   ne relève la tête.
Orage,
l’escargot gris  reste tapi
La violence fait peur, même aux petites bêtes

Orage,
Ô, Désespoir, tonnerre d’été
Vas t’en, je te déteste, vas t’en, tu me fais peur
Orage,
Je te sens dans mon corps, piégée.
Vas t’en, repars au  loin, tourbillon de malheur

Ô Rage !
L’orage rage     et rage aussi
Mon cœur épris de jours plus calmes et de douceur
Orage,
Prends ton ardeur     avec toi,   fuis….
Et ne reviens jamais.
                                 Pars t’éclater ailleurs




15/12/2012
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