Fransoize

Fransoize

Le fauteuil

            Le fauteuil





J’étais blottie dans mon fauteuil.
A mes yeux des larmes brillaient.
Toi, tu voulais chasser ce deuil
D’un vieil amour qui me hantait.

J’étais blottie dans mon fauteuil.
Tu regardais à travers moi,
Cherchant à franchir les écueils
Qui me cachaient  ton désarroi.

J’étais blottie dans mon fauteuil
Et tu m’aimais sans me le dire,
Comme noisettes d’écureuil
Tu cachais des mots de désir.

J’étais blottie dans mon fauteuil
Où  tu me regardais souffrir,
Impuissant.
                 Un sursaut d’orgueil.
Et je t’ai regardé partir.

Alors, j’ai bondi du fauteuil
Ahurie, comprenant soudain
Que tu avais franchi le seuil
De mon cœur….
                           Mais ce fut en vain.

Depuis je hais ce vieux fauteuil
Car je ne t’ai jamais revu.
Comme au vent s’envole la feuille
Tu avais au loin disparu.



12/12/2012
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