Fransoize

Fransoize

Article sans titre

A la vue d’un champ de coquelicots

 

 

 

Si je perdais la vue, je n’oublierais jamais

Le champ de coqu’licots au soleil de l’été

Et mes yeux dans tes yeux, de la vie la beauté.

Si je perdais la vue, je n’oublierais jamais.

 

Si je n’entendais plus, je garderais toujours

La musique des mots quand tu parles d’Amour,

Et tout au fond de moi, la musique tout court.

Si je n’entendais plus, j’y penserais toujours

 

Si mes mains me lâchaient, je perdrais le toucher,

La douceur de ta joue au bout d’un doigt léger

Ou la paume glissant sur ta peau caressée

Si mes mains me lâchaient, j’oserais un baiser.

 

Qu’on me coupe le nez, je pourrais bien encore

Sentir au fond de moi le parfum de ton corps,

L’odeur même de toi quand le feu nous dévore.

Qu’on me coupe le nez, je sentirais encore.

 

Si je perdais le goût, aucun jour sans saveur

Ne pourrait enlever les instants de bonheur

Où je croque tes lèvres avec autant d’ardeur

Si je perdais le goût, resterait ta chaleur

 

Si tu n’étais plus là, si je perdais ton cœur

Si tu ne m’aimais plus, ne serait-ce qu’une heure

Ma vie là n’aurait plus aucun sens.  O Douleur

Je mourrais sans regret si je perdais ton cœur.

 

 

 

 

 



26/11/2012
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