Antilles, fin du voyage
Antilles, fin du voyage
Par bateaux entiers, arrivaient sur cette terre
Des hommes et des femmes après des mois de voyage,
Dans des conditions de misère et d'esclavage.
Par bateaux entiers, c'était la fin du mystère.
Dans la pénombre Dans la torpeur
De la cale bondée Les femmes effrayées
Tous les hommes ont senti Voyaient vendre leurs soeurs
Le rythme changer Sur l’infâme marché
Ils avaient peur Elles avaient peur
Le souffle leur manquait Le souffle leur manquait
Oui…. le bateau approchait Oui…Elles étaient arrivées
D’une terre où poser les pieds Sur terre où elles serviraient
D’abord D’abord
Ils ont suffoqué Elles ont respiré
L’air était parfumé L’air pur était parfumé
Comme, Comme,
Comme celui de chez eux Comme celui de chez elles
Le soleil chauffait Le soleil chauffait
Ils allaient voir le ciel bleu Et elles regardaient le ciel
Les deux pieds Le regard
Sur le sable blanc Vers des horizons
Ils ont oublié Gris de servitude
Leurs chaînes un instant Mais bleus dans le coeur
La forêt Ce pays
Se dessinait au loin Qui les accueillait
Elle leur rappelait Dans la négritude
Les arbres africains Etait rempli de fleurs
Par bateaux entiers, arrivaient sur cette terre
Des hommes et des femmes après des mois de voyage,
Dans des conditions de misère et d'esclavage.
Par bateaux entiers, ils allaient vivre l'enfer.
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