Fransoize

Fransoize

Amis

Amis
1973

Tout au bout là, sur la grand route
Derrière un mur de vieilles pierres
Il y a ; je sais, un grand puits
Il s’y entrelace une voûte
De clématites et de lierre.

Pourquoi donc suis-je allée un soir
Allée lui confier mes ennuis,
Mes peines aussi, et mes larmes
Et ma lassitude et ma vie ?

Il n’a rien dit et tout pris.

Pourquoi l’ai-je alors laissé triste
A broyer du noir à ma place,
Sans lui dire qu’à moi, l’égoïste
Il avait redonné l’espoir.

Auprès de lui, loin du vacarme,
J’ai oublié que j’étais lasse
Et retrouvé le goût de vivre.
Auprès de lui dans son sourire
Je me suis vue tremblante et ivre.

Enfin chez moi, je suis rentrée
Le cœur léger à en bondir…
Et je pense à lui les yeux lourds.

Il faudra qu’un jour j’y retourne,
Un soir où peut être à son tour
Il aura besoin, la roue tourne,
D'un peu de rêve et d' « Amitié »




15/12/2012
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