Fransoize

Fransoize

Aires de désespoir

     Désamour

Faut il que je sois con
Pour avoir le cafard.
Mais qu’est ce que j’ai donc
A broyer tant de noir.

Je voudrais en crever
Pour tuer l’amertume
Qui me fait dégueuler
La vie comme une écume.

Comme fait suite au jour
La tristesse du soir,
J’ai peur du désamour
Qui mène au désespoir.




      Fol Espoir

La grand crise s’apaise
Et nous laisse épuisés.
Reste un feu las de braises
De l’immense brasier…
Tout a brûlé ou presque,
L’Espoir fou le dernier.



 

 Désespoir


Désespoir
De brouillard
De hasard
De cafards
D’ennemis
Et de bruits
De soucis
Et d’ennui,
De fatigue
De rides.
Epuisé que tu es
Je voudrais
J’aimerais
T’emmener
Dans un monde
Bien plus doux
Et plus tendre
Où ne gronde
Pas le loup
Sous les cendres



15/12/2012
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